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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 

DEZÈS Jean Francis Maurice

Nous sommes à la recherche d'une photo.

Est né le 29 mai 1915 au domicile de ses parents au N° 26, rue Bourgneuf à Bayonne (64). Son père Jean Joseph est employé des Postes et Télégraphes et sa mère Marie Henriette née FOUR est sans profession.

Le 7 septembre 1938 il épouse Renée dite ROZÈS-LUPIAC à Paris (20ème).

Il s'engage dans les Forces Françaises Combattantes le 20 décembre 1940. Il est arrêté une première fois le 12 novembre 1941 par le ST de Vichy et incarcéré à la prison de Périgueux (24).

Il est libéré le 12 juin 1942 et entre au réseau "Alibi".   

Réseau «Alibi»: réseau de renseignements militaires composé d'agents français travaillant en liaison avec les services britanniques.

Il est arrêté la deuxième fois le 22 septembre 1943 à Vichy (03). Il est présent à une réunion qui se tient au domicile de Jean SABATIER au N° 6, rue Burnol  quand la Gestapo fait irruption. Il est blessé par balle lors de son arrestation.

Il est déporté le 14 décembre 1943 de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 16 dans le convoi N° I.161. Il y reçoit le matricule N° 38589.

Source du document ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.5.1 / 5317623.

Il est déporté dans le cadre de l'"Opération Meerschaum", c'est-à-dire "Ecume de mer".

Note: "Aktion Meerschaum" ("Ecume de mer") est le nom de code d' une opération de « recrutement » de main d’œuvre en Europe de l’ouest afin d'alimenter les camps de concentration.

Source du document ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.5.3 / 5752996.

Après la quarantaine il est envoyé au Kommando d'Hadmersleben.

Hadmersleben ou "Haus": Les détenus de ce Kommando, situé à 40 km au sud-ouest de Magdeburg et ouvert en mars 1944, travaillent dans une usine d'aviation installée dans d'anciens puits de mines de sel. Ils sont près de 1500 en janvier 1945. L'évacuation commence en avril 1945 à pied jusqu'à Wittemberg, puis par péniche vers les Sudètes.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

Lors de l'évacuation d'Hadmersleben il est blessé de 7 balles de mitrailleuses et est libéré le 8 mai 1945 à Lobositz (Tchécoslovaquie). Il est rapatrié le 21 mai 1945.

Son premier mariage ayant été dissous, il épouse Marie Louise Carmen GANDIAGA à Bayonne le 23 octobre 1946.

Lui sont attribuées

- la Légion d'Honneur (Chevalier) par décret du 20 août 1946

- la Médaille de la Résistance par décret du 31 décembre 1946.

Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 182243), il est homologué en tant que Résistant au titre des F.F.C. (Forces Françaises Combattantes) et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).

Il décède le 21 juin 1972 à Lourdes (65).


 

Sources:

- Archives Départementales du Puy-de-Dôme 908 W 168

- Archives Départementales des Pyrénées-Atlantiques 1 R 1935.827,

- Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains à Caen

- Etat civil de Bayonne (64) et de Paris (20ème)

- Livre-Mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos  Association Française Buchenwald Dora et Kommandos

- Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 182243)

-  Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.5.1 / 531762,  1.1.5.0 / 82066593, 1.1.5.3 / 5752996, 1.1.5.3 / 5752997, 1.1.5.3 / 5753001, 2.3.3.4 / 78237492,

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