Err

Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 

GIVOIS Joseph

Nous sommes à la recherche d'une photo et d'une copie de carte de Déporté. pour nous contacter:

afmddelallier@orange.fr

est né le 16 janvier 1886 au domicile de ses parents au lieudit Barantan au Vernet (03). Son père Jean-Baptiste et sa mère Antoinette née REMBERT sont cultivateurs.

Incorporé le 13 octobre 1907 il est affecté au 4ème Régiment de Zouaves en Tunisie du 14 octobre 1907 au 14 mars 1908 et au Maroc du 15 mars 1908 au 18 août 1909. Il est rayé des contrôles le 29 août 1909.


Mobilisé le 1er août 1914 il est affecté au 3ème Régiment de Zouaves. Il est blessé le 16 septembre 1914 dans l'Aisne. Il passe caporal fourrier le 28 août 1916.

Il est fait prisonnier le 16 septembre 1916 dans l'Aisne et interné au camp de Minden en Westphalie.Il est rapatrié le 14 janvier 1919 et est démobilisé le 2 avril 1919 par le 98ème Régiment d'Infanterie et se retire à Cusset (03).

Il exerce la profession de juge de Paix et est domicilié à Cancale (35) quand le 31 mai 1924 il épouse Elisabeth CRESPEL à Saint- Malo (35).

En 1944 il est juge de Paix à Abbeville (80) et réside à Amiens (80). Il est arrêté le 24 avril 1944 à son domicile et est interné à la Citadelle, transformée en prison par les Allemands.

Le 4 juin 1944 il fait partie des 2062 hommes  déportés de Compiègne à Neuengamme où il arrive le 7 dans le convoi N° I.223.

KL Neuengamme.
Installé en 1938, c'est le grand camp du nord de l'Allemagne. Sur la rive droite de l'Elbe, au milieu des marais, à 25 km de Hambourg, il est d'abord un kommando de Sachsenhausen.
Le 4 juin 1940, il devient camp autonome; 80 % des détenus sont alors des criminels allemands. Le camp ne cesse de s'agrandir et reçoit, de 1940 à 1945, près de 100000 détenus de toutes nationalités, parmi lesquels 11000 Français dont quelques centaines seulement survécurent.
Quand ils n'étaient pas occupés à extraire la glaise pour la briqueterie ou à travailler dans les usines d'armements et de constructions navales, les détenus devaient combler les marais, décharger les péniches, effectuer les travaux d'entretien du camp, au prix d'efforts exténuants qui coûtèrent la vie à des milliers d'entre eux.
Source: La Déportation, FNDIRP 1968.


Joseph GIVOIS reçoit le matricule N° 34205 et reste au camp central.

Il décède le 3 novembre 1944 à Hambourg selon l'état civil du Vernet et le JO N° 248 du 24 octobre 1993.

«Mort pour la France»

"Mort en déportation"
suivant l'arrêté du Ministère des Anciens Combattants en date du 13 septembre 1993 paru au Journal Officiel N°248 du 24 octobre 1993.

Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 259269), il est homologué en tant que Résistant au titre des F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur)  et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).


Sources:

- Archives Départementales de l'Allier 1 R 1906.1709,

- Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains

- Etat civil du Vernet (03) et de Saint-Malo (35)

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Mémorial des Français et des Françaises déportés à Neuengamme Amicale de Neuengamme

- MémorialGenWeb site Internet

- Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 259269)

©  AFMD de l'Allier