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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 

FAYARD Jacques Roger Marie

Nous sommes à la recherche d'une copie de sa carte de Déporté. Nous contacter:

afmddelallier@orange.fr


Archives de la famille

est né le 6 mars 1923  au N° 19, rue des Barres à Belfort (90). Son père Roger est lieutenant instructeur à l’Ecole Militaire de Saint-Maixent (79) et sa mère Germaine née MÉNÉGOZ est sans profession. Ils sont domiciliés à Saint-Maixent.

Il fait partie de la promotion Charles de Foucauld à Saint-Cyr (1941-1942). Voir photo ci-dessous.


Sous-lieutenant  il entre dans la Résistance à l’O.R.A. sous  le pseudonyme de "Faurie".

Source de la photo ci-contre: Archives de la famille. Photo prise le jour de son mariage.



Organisation de Résistance de l'Armée
A l'origine organisation de cadres officiers et sous-officiers, l'ORA a recruté ses effectifs surtout parmi les démobilisés de l'Armée d'Armistice répondant à l'appel de leurs anciens officiers, parmi les Chantiers de Jeunesse, les saint-cyriens chassés de l'école d'Aix-en-Provence ou des étudiants candidats à Saint-Cyr.
Militaire, se voulant apolitique, dûment hiérarchisée avec un général à sa tête et des commandements régionaux, elle est très soucieuse de conserver son autonomie et s'oppose à l'action immédiate, se préparant pour le jour J.
Etiquetée vichyste, puis giraudiste, l'ORA doit surmonter les préventions des mouvements, mais sa progressive extension dans les deux zones lui permet d'être prise en considération.
Source: Dictionnaire Historique de la Résistance sous la direction de François Marcot.


Source de la photo ci-contre: Archives de la famille.

Archives de la famille


Le 2 février 1944 le lieutenant FAYARD épouse Christine MESNAGER à Besançon (25).

Bonheur éphémère puisque le 29 mars 1944 vers 19 heures il est arrêté à Vichy où il a rendez-vous avec Marie PFISTER qui doit lui remettre des télégrammes pour Londres. Sont également arrêtés Marie PFISTER, Marcel PELTIER . Ces arrestations sont dirigées par les traîtres Jean Vernières et Georges Mathieu, 2 agents de la Gestapo française de Clermont-Ferrand (63).

Transférés à l'Hôtel du Portugal, siège de la Gestapo de Vichy, puis au siège de la Gestapo à Royat (63), ils sont ensuite internés à la prison du 92ème Régiment d'Infanterie à Clermont-Ferrand.


Le 28 juillet 1944 il fait partie des 1652 hommes déportés de Compiègne à Neuengamme où il arrive le 31 juillet dans le convoi N° I.250. Il y reçoit le matricule N° 40350. Après la quarantaine il est transféré au Kommando de Brême-Osterort.

Bremen (Brême)-Osterort: Kommando du KL Neuengamme. Les 900 détenus de ce Kommando, qui porte également les noms de Riespott et d'Hornisse, travaillent à la réalisation d'un bunker pour sous-marins dans la base sous-marine.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.


L'évacuation de Bremen-Osterort vers Sandbostel commence le 6 avril 1945.

Sandbostel. Ce n'est pas un Kommando, mais un camp de Prisonniers de Guerre, le Stalag X B, situé à l'ouest de Hambourg. Il devient le "mouroir" de Neuengamme à partir du 13 avril 1945. Le camp est libéré le 29 avril 1945.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.


Il décède le 20 avril 1945 à Sandbostel selon l'état civil de Belfort et le JO N° 287 du 10 décembre 1989.

« Mort pour la France »

Lui sont attribuées à titre posthume et remises à son épouse Christine et à son père Roger

- la Légion d’Honneur (Chevalier)

- la Croix de Guerre 1939-1945

- la Médaille de la Résistance.

Archives de la famille Archives de la famille

Source des documents ci-dessus: Archives de la famille.

Selon le Service Historique de la Défense (GR 16 P 219230), il est homologué en tant que Résistant au titre des F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur) et des D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).

"Mort en déportation" suivant l'arrêté du Secrétariat d'Etat aux Anciens Combattants en date du 17 octobre 1989 paru au Journal Officiel du 10 décembre 1989.

Notes:

Georges Mathieu est condamné à mort et fusillé le

Jean Vernières est condamné à mort et fusillé le

Sources:

- Archives de la famille

- Etat civil de Belfort (90) et de Besançon (25)

- Lévy Gilles-Cordet Francis A nous, l'Auvergne! Presses de la Cité 1981

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Mémorial des Français déportés à Neuengamme Amicale de Neuengamme et de ses Kommandos

- MemorialGenWeb site Internet

- Raynal Patrick Lettre à ma grand-mère Flammarion février 2008

- Service Historique de la Défense GR 16 P 219230
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