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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 

MINET née BONNET Marie

Nous sommes à la recherche d'une photo.

Est née le 17 février 1886 au domicile de ses parents au lieudit La Prugne à Chazemais (03). Son père Gilbert est journalier et sa mère Marie-Mélanie née PRAT est sans profession.

Le 21 avril 1906 elle épouse Baptiste MINET à Chazemais.

 

Dénoncée aux autorités d'occupation pour détention d'armes, elle est arrêtée au Brethon (03) le 17 mai 1943. Les Allemands trouvent à son domicile deux fusils de chasse et une carabine cachés sous un lit.

Elle est internée à Montluçon (03), puis au Fort de Romainville.
 
 

Le Fort de Romainville

Ce fort militaire est situé sur la commune des Lilas en Seine-Saint-Denis au nord-est de Paris. Il accueille d'abord des prisonniers de guerre et des otages, dont certains seront fusillés au Mont-Valérien. Puis à partir de 1943 il devient l'antichambre de la déportation avant de servir de prison pour femmes en 1944.

Photographie, prise à la Libération, des casemates où étaient enfermés des détenus. Source: Les oubliés de Romainville un camp allemand en France (1940-1944) par Thomas Fontaine Editions Taillandier mai 2005

 
Le 30 juin 1944 elle fait partie des 111 femmes déportées de Paris gare de l'Est en wagons de voyageurs à Sarrebruck où elle arrive le jour même dans le convoi N° I.235. Elle est transférée au camp de Neue Bremm, puis, le 5 juillet, au camp de concentration de Ravensbrück où elle reçoit le matricule N° 44745.
 
 
Le KL Ravensbrück est situé près de la ville de Fürstenberg à environ 50 kilomètres au nord de Berlin.
Au total, plus de 120000 déportées d'une vingtaine de nationalités différentes sont passées par le KL Ravensbrück, le grand camp de concentration pour femmes du Reich. De là beaucoup d'entre elles sont transférées vers des camps et des centaines de Kommandos extérieurs disséminés dans toute l'Allemagne.
Les conditions d'existence à Ravensbrück sont tout aussi effroyables que dans les autres KL. De 1939 à 1945, on estime qu'environ 40000 déportées ont trouvé la mort dans ce camp.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation
 

Elle y décède

- en décembre 1944 selon l'état civil de Chazemais

- le 1er décembre 1944 selon le JO N° 15 du 18 janvier 1996

- le 31 décembre 1944 selon la Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand.

"Mort en déportation" suivant l' arrêté du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 27 octobre 1995 paru au Journal Officiel N° 15 du 18 janvier 1996.

La carte de Déporté Politique N° 2.111.29033 lui est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du 26 novembre 1962.

 
 
 

 Source: Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand.

Sources:

- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1, 654 W 6,

- Archives Départementales du Puy-de-Dôme 908 W 540

- Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand

- Etat civil de Chazemais (03)

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- MemorialGenWeb  site Internet
 
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