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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 

LESIMPLE Louis Joseph Antoine

Louis Joseph Antoine LESIMPLE est né au bourg de  Paray-le-Frésil (03) le 18 avril 1911. Son père Louis est  receveur- buraliste et sa mère Raphaëlle née ALCARAS est  sans profession. En 1928 les parents s'installent à Bellerive-sur-Allier au 4, avenue de Vichy. Louis travaille avec son père, receveur- buraliste.

Source de la photo ci-contre: Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains.

Sans doute à cause de l'appartenance de plusieurs membres de sa famille à la Résistance, à laquelle il rend lui-même des services, il est arrêté par la Gestapo le 23 mai 1944 à son domicile de Bellerive-sur-Allier. Il est interné à l' Hôtel du Portugal qui est le siège de la Gestapo à Vichy du 23 mai au 25 mai 1944, puis à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins, où il reste jusqu'au 8 juillet 1944. Il est transféré à Fresnes (Val-de-Marne), puis à Compiègne.

Le 15 juillet 1944 il est déporté avec son beau-frère, Guy SOUBRY, de Compiègne à Neuengamme par le convoi I.247. Il arrive à Neuengamme le 18 juillet et reçoit le numéro de matricule 36606.

Le 31 juillet 1944, il est affecté au kommando Farge.

Source du document ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen 1.1.30.1 / 3421520.

(Bremen)-Farge: Kommando du KL Neuengamme.Ce Kommando ouvert en juin 1943 travaille pour la direction de la construction de la marine à l'édification de l'abri sous-marin "Valentin". Plus de 2000 détenus y travaillent.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

 

Ensuite il n'est pas affecté aux mêmes kommandos que son beau-frère, mais ils se croisent de temps à autre. Quand ils se voient pour la dernière fois en mars 1945 il est «dans un état normal» selon le témoignage de Guy. Il est admis au Revier peu de temps après pour un motif inconnu.
 
Note de l'AFMD de l'Allier
Revier ou lazaret dans certains camps: tout à la fois infirmerie et hôpital, lieu de convalescence ou mouroir, lieu d'assassinat par injections mortelles et autres pseudo-expériences médicales.

Louis LESIMPLE décède le 4 avril 1945 à Bremen-Farge selon l'état civil de Paray-le-Frésil et le Journal Officiel N°285 du 9 décembre 1994.

Une mission de liaison à Berlin transmet la fiche ci-dessous à gauche.

A droite tout ce qui reste de Louis LESIMPLE: une montre en métal blanc lui ayant appartenu.

Source des documents ci-dessus: Service International de Recherche d'Arolsen. A gauche: 2.3.3.4  / 78326011. A droite: 1.1.30.7 / 3650220.

 "Mort pour la France"

La carte de Déporté Politique N° 1.163.0479 lui est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre en date du  11 juin 1959 et délivrée à sa mère, qui est veuve, en qualité d'ayant-cause.


Source du document ci-dessus: ODACVG du Puy-de-Dôme.

 Son nom figure au Monument aux Morts de Bellerive-sur-Allier.
 
Photo: AFMD de l'Allier

Photo: AFMD de l'Allier.

"Mort en déportation" suivant l'arrêté du Ministère des Anciens Combattants en date du 7 octobre 1994 paru au Journal Officiel N°285 du 9 décembre 1994.


Notes de l'AFMD de l'Allier

Sa sœur Gabrielle épouse DUPRÉ est déportée le 21 juillet 1944 de Paris gare de l'Est à Sarrebruck, Ravensbrück et Belzig. Elle rentre le 19 juin 1945.

Son beau-frère Guy SOUBRY est déporté le 15 juillet 1944 de Compiègne à Neuengamme, Farge, Osterort et Sandbostel. Il rentre le 9 juin 1945.

Sa sœur Suzanne épouse SOUBRY n'a évité la déportation que grâce à l'intervention du consul de Suède. Elle est libérée du Fort de Romainville le 19 août 1944.

 
 
Sources:

- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1, 1756 W 2 N° 13473,

- Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains 21 P 476 802

- Etat civil de Paray-le-Frésil (03)

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Mémorial des Français de Neuengamme Amicale de Neuengamme

- MemorialGenWeb  site Internet

- Office Départemental des Anciens Combattants et Victimes de Guerre du Puy-de-Dôme

- Service International de Recherche d'Arolsen

- Témoignage de Guy Soubry
 
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