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SARRAZIN Jean-Baptiste
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Est né le 10 avril 1898 au lieudit Pinosson à Creuzier-le-Vieux (03). Son père Antoine et sa mère Annette née GENESTE sont cultivateurs à Laudemarière.
Incorporé le 2 mai 1917 il est affecté au 1er Régiment d'Artillerie de Montagne. Le 8 juin 1919 il passe au 1er Groupe d'Artillerie de Campagne d'Afrique. Il est démobilisé le 13 juin 1920.
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Agriculteur célibataire il est domicilié avec ses parents au lieudit Laudemarière commune de Creuzier-le-Vieux. Ils y exploitent une petite propriété.
Il est rappelé le 12 février 1940 et affecté au Dépôt d'Artillerie N° 34, puis au 14ème Bataillon d'Ouvriers d'Artillerie.
Il est arrêté par la Gestapo de Vichy dans la rafle du 11 janvier 1944 à son domicile sur dénonciation. Ce jour-là, selon une note de renseignements de la police, le hameau de Laudemarière fait l'objet d'une fouille systématique par les Allemands. Selon la même note Jean-Baptiste SARRAZIN est trouvé «détenteur d'un vieux révolver qu'il conservait comme souvenir».
Toujours selon la même note, «Certains prétendent qu'il fut victime d'une dénonciation, les soldats allemands s'étant dirigés directement vers le lieu où il dissimulait son arme».
Jean-Baptiste SARRAZIN est arrêté et emmené au siège de la Gestapo à Vichy (03). Puis il est transféré à la Mal-Coiffée, prison militaire allemande à Moulins (03), et Compiègne, l'antichambre de la déportation.
Le 22 janvier 1944 il fait partie des 2005 hommes déportés de Compiègne à Buchenwald dans le convoi N° I.172. Ils sont 1991 à l'arrivée le 24 janvier, 14 ayant réussi à s'évader.
Jean-Baptiste SARRAZIN reçoit le matricule N° 42415 et après la quarantaine il est transféré le 25 février 1944 au camp de concentration de Mauthausen en Autriche. Il y reçoit un nouveau matricule, le N° 54041.
Il reste au camp central de Mauthausen avant d'être affecté le 24 juillet 1944 au Kommando d'Ebensee (Solvay).
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Ebensee: Kommando du KL Mauthausen situé près du lac Traunsee. Implanté le 18 novembre 1943, le camp fonctionne pour la création d'usines souterraines qui sont creusées dans la montagne et qui doivent produire de l'essence synthétique et des armes secrètes. 14 tunnels sont engagés et 10000 détenus travaillent au camp à la fin de l'année 1944. Le 6 mai 1945, date de sa libération, il compte même plus de 16000 personnes, venues de différents camps évacués devant l'avance alliée.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
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Il y décède le 27 janvier 1945 selon l'état civil de Creuzier-le-Vieux et le JO N° 115 du 19 mai 1998.
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Document
de gauche ci-dessous: La carte de Déporté Politique N° 1.163.0362 lui
est attribuée à titre posthume sur décision du Ministère des Anciens
Combattants et Victimes de Guerre en date du 4 décembre 1954. Source:
Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de
Clermont-Ferrand.
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Document de droite ci-dessus: Son nom figure au Monument aux Morts de Creuzier-le-Vieux. Photo: AFMD de l'Allier.
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Hommage posthume
Par décision du Conseil Municipal de Creuzier-le-Vieux en date du 16 janvier 1983 le nom de Jean-Baptiste SARRAZIN est attribué à une rue du Lotissement des Roussilles.
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Source de la photo ci-dessus: Mairie de Creuzier-le-Vieux. Remerciements.
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"Mort en déportation" suivant l'arrêté du Secrétariat d'Etat aux Anciens Combattants en date du 24 février 1998 paru au Journal Officiel n°115 du 19 mai 1998.
Sources:
- Archives Départementales de l'Allier 1864 W 1, 1580 W 9, 1 R 1918.2066, 1756 W 2 N° 6208,
- Archives du camp de Mauthausen sur Ancestry.com et JewishGen.org
- Archives Municipales de Creuzier-le-Vieux
- Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Clermont-Ferrand
- Etat civil de Creuzier-le-Vieux (03)
- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004
- Mauthausen Le Troisième Monument Amicale de Mauthausen
- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos Association Française Buchenwald Dora et Kommandos
- memorialgenweb site Internet
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