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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 

BAROFFIO Marcel Abramo

Nous sommes à la recherche d'une copie de sa carte de Déporté. Nous contacter à:

afmddelallier@orange.fr


Est né le 17 décembre 1914 à Sarmede, Vénétie (Italie).

Maçon célibataire il est domicilié à Renaison (42).

Il est arrêté par la Gestapo et la Feldgendarmerie le 17 décembre 1943 dans la rafle à Saint-Nicolas-des-Biefs (03) au lieudit Fayot.
 
Source de la photo ci-contre: Archives de la famille.

Outre Marcel BAROFFIO sont arrêtés par la Gestapo de Lyon: Roger BOSLIGE, Jean DRIGEARD, Alphonse SAINT-GÉRAND, Emile SAINT-GÉRAND, Gabriel SENEPIN, André TALVAT et Francisque TALVAT. Ils étaient soupçonnés de ravitailler le maquis. Seul Francisque TALVAT rentrera.

Quant à Marcel BAROFFIO il était venu pour construire un hangar chez M. DÉSORMIÈRE et, selon une note de renseignements de la police, n'avait "aucun rapport avec le maquis ou avec les organisations de résistance dont il ignorait peut-être même l'existence en raison de son arrivée récente en cette localité". Le motif de son arrestation serait qu'il est italien et qu'il n'a pas servi l'armée de son pays natal allié de l'Allemagne.

Selon une note de renseignements de la police en date du 2 décembre 1954, ils sont tous les 8 internés à la prison de Montluc à Lyon (69) pour interrogatoire. Puis il est transféré au Frontstalag 122, c'est-à-dire Compiègne où il est immatriculé sous le N° 23015.

Il est déporté  le 22 janvier 1944 de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 24 janvier par le convoi N° I.172. Il reçoit le matricule N° 43169.

Source du document ci-dessus : Service International de Recherches d’Arolsen  5481158.


Après la quarantaine il est transféré au Kommando d'Ellrich.

 
Ellrich: Ce Kommando, dépendant du camp de Dora, est constitué de bâtiments abandonnés d'une fabrique, avec un vaste terrain en friche, au sud de la ligne de chemin de fer de Herzberg à Nordhausen, à hauteur de la gare de la petite ville d'Ellrich. Entre mai et septembre 1944, on évacue vers Ellrich des milliers de détenus pour travailler sur des chantiers dépendants du ""Sonderstab Kammler"", qu'il s'agisse du creusement de galeries souterraines ou de tous les travaux de génie civil en surface.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
 

Selon le Service International de Recherches d’Arolsen, il est interné à la prison-infirmerie/Revier  d’Harzungen le 9 mars 1945. Il est encore le 12 mars au  Kommando de Nordhausen.


Nordhausen: Kommando des KL Buchenwald-Dora. Ce Kommando est situé à quelques kilomètres de Dora et il fonctionne au service d'entreprises de la ville. Les détenus sont logés à la BoelckeKaserne où on regroupe de plus en plus en 1945 des détenus inaptes au travail, extraits d'autres Kommandos comme celui d'Ellrich.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.


Il est ensuite considéré comme "Disparu" dans le livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

 
Son nom figure sur la stèle des Brizolles à Châtel-Montagne.
 
 

Photo: AFMD de l'Allier.

 
Sources:

- Archives Départementales de l'Allier 1289 W 91, 1580 W 7, 1864 W 1, 1756 W 1  N° 6281,

- Archives de la famille

- Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Service International de Recherches d'Arolsen 1.1.5.1 / 5362850,  1.1.5.3 / 5481158,  1.1.5.3 / 5481159, 1.1.27.2 / 2550339,

- Témoignage de Madame Villageon, sa sœur

- Témoignage de Francisque Talvat, déporté à Buchenwald, Dora, Ellrich, Bergen-Belsen
 
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