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Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier
 

CONDAMINE Jean Claude

Archives de la famille

est né le 31 décembre 1923 au domicile de ses parents à La Goutte commune de Saint-André-d'Apchon (42). Son père Guy et sa mère Jeanne née BURELLIER sont cultivateurs.

Il fait son apprentissage de cuisinier à Lyon, puis travaille à Roanne (42) au Restaurant des Abattoirs. Il est domicilié à Roanne (42) Place Chardet.

Source de la photo ci-contre: Archives de la famille.

 
Il fait la connaissance de Jacques MALHERBE à Lyon et entre dans la Résistance. Il arrive le 22 juin 1943 accompagné de  Jacques MALHERBE avec un émetteur récepteur chez les BAPTISTE à Saint-Pierre-Laval (03).

Il est arrêté par la Gestapo de Lyon le 22 juin 1943 vers 18 H 30 à la ferme des BAPTISTE à Saint-Pierre-Laval (03) ainsi que six autres personnes:

BAPTISTE Jean

BAPTISTE née BONIN Renée

FROBERT Roger

MALHERBE Jacques

PURAVET Jacques

RICHETAntoine

Seul Jacques PURAVET, domestique agricole, est relâché.
 
Selon une note des Renseignements Généraux, le rôle de Jean CONDAMINE "consistait à servir d'agent de liaison entre les postes émetteurs et (...) le chef du réseau "ACTION" dans le Roannais. (...) Au moment de cette arrestation collective, CONDAMINE travaillait depuis plus de 6 mois en liaison avec le poste du ""Bois Droit"" dirigé par un certain FABIEN avant de l'être par MALHERBE Jacques".

Il est transféré au Fort de Montluc à Lyon (69), puis à la prison de Fresnes le 26 août 1943.

Le 27 janvier 1944 il est déporté de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 29 janvier dans le convoi N° I.173. Il reçoit le matricule N° 44455.

 
 
Source du document ci-dessus: Service International de Recherches d'Arolsen 5696544.

Après la quarantaine il est transféré à Dora.

Dora: Ce camp dépend à l'origine du KL Buchenwald qui n'est situé qu'à environ 80 km. Il a été créé en septembre 1943 pour accueillir dans ses tunnels l'usine de Peenemünde bombardée par la RAF le 17 août 1943. Les déportés travaillent en deux équipes de douze heures. Ils creusent des galeries dans des conditions inhumaines. Ils restent six mois sans voir le jour et couchent à même le sol. La mortalité est très élevée. Dora devient autonome en octobre 1944.
Source: Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.
 
 
Il est libéré à Dora le 11 avril 1945 et est rapatrié le 17 juin 1945.

Selon le Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 140139), il est homologué en tant que Résistant au titre des F.F.C. (Forces Françaises Combattantes) et ds D.I.R. (Déportés et Internés de la Résistance).
 
Lui sont attribuées

- la Carte de Combattant Volontaire de la Résistance par l'Office Départemental des Anciens Combattants de la Loire

- la Carte de Déporté Résistant par la Direction Interdépartementale des Anciens Combattants de Lyon.

 
 
Office Départemental des Anciens Combattants DIAC Lyon

Source des documents ci-dessus: Archives de la famille.

Le 24 décembre 1946 il épouse Simone PION à Roanne (42) et en 1948 s'établit au restaurant Le Lion d'Or à  Saint-André-d'Apchon.

Il décède le 1er juin 1994 à Roanne.
 
 

Sources:

- Archives Départementales de l'Allier 1289 W 91, 1580 W 7, 1756 W 1 N° 3601,

- Archives Départementales du Puy-de-Dôme 908 W 37

- Archives Départementales du Rhône 3335 W 17, 3335 W 4,

- Archives de la famille

- Etat civil de Saint-André-d'Apchon (42)

- Forissier Nathalie  La Déportation dans la Loire  1940-1944 Publications de l’Université de Saint-Etienne 2005

- Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation Editions Tirésias 2004

- Mémorial Buchenwald Dora Kommandos  Association Française Buchenwald Dora et Kommandos

- Service Historique de la Défense (Dossier GR 16 P 140139)

- Service International de Recherches d'Arolsen 5696544,

 
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